Chambre de soupape

A leur création, chaque étang a été équipé d’une chambre dite des soupapes permettant la vidange de l’étang vers le grand lit de rivière, à l’exception de l’étang de la Tour où la chambre des soupapes dessert la Drouette et non le grand lit de rivière.

Les chambres, à 1 ou 2 soupapes, étaient incluses dans un pavillon. C’est encore le cas des étangs du Perray, Saint-Hubert et Saint-Quentin.

Chaque soupape en bronze, en forme de soucoupe d’environ 30 cm de diamètre, repose telle une bonde de baignoire sur l’orifice du point bas de la chambre et l’obture. Elle est reliée à un train de tige métallique et peut être relevée (ouverte) ou descendue (fermée) par le garde rigole, à l’aide d’une clé de barrage.

Par sécurité, une vanne frontale (relativement étanche) posée coté étang permet d’intervenir à sec sur la soupape afin de la nettoyer ou la réparer. Une vanne, très étanche cette fois, sur le tuyau de sortie de la digue, permet comme la soupape de fermer toute évacuation. Cette vanne aval autorise, si besoin, une intervention par plongeur sur la soupape.

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haricot de saint hubert et chambre de soupape